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Le cheval Mongol

La Mongolie, dernier espace d’aventure, un pays nomade où le cheval est roi.
 Chinggis Khan disait :
«Il est plus facile de conquérir le monde à cheval que de gouverner son pays à pieds.»
  
  L’imaginaire généré par les médias, des steppes verdoyantes parsemées de yourtes blanches, entourées de bétails et de troupeaux de chevaux galopants dans les immensités est une réalité en Mongolie.
Le cheval y est omniprésent et représente une part importante de l’identité mongole.
Il est au centre de toute une civilisation, le grand Khan, a rendu célèbre, les armées de cavaliers Mongols, dans tout le continent et dans le monde.
Les nomades sont particulièrement fiers de leurs chevaux qui sont une part importante de la vie dans les steppes et de la vie nomade. 


Les chevaux mongols, sont à la fois paisibles et sauvage, ils sont dociles et doux,
ils chevaux sont en général montés vers l’âge de 2 ans et tout un rituel est encore bien présent autour des étapes du dressage et de la première monte des jeunes chevaux.
Tout au long de l’année, sont organisées des courses, les plus célèbres étant les courses du Nadaam, au mois de juillet et celles de Tsagaan Saar, nouvel ans lunaire qui se déroulent en Février.
Les Mongols montent à cheval très jeune et il n’est pas rare de voir de jeunes cavaliers de 4 ans, participer à une course.



La jument a aussi un rôle très important dans la culture Mongole et n’est que très rarement utilisée pour la monte.
Le célèbre lait de jument fermenté, ou Aïrak, donne lieu à différents rituels et on lui attribue des vertus médicinales. Les juments ne sont traites qu’à partir du printemps et en été.
 
L’ancêtre du cheval Mongol  est le Takhi, plus couramment appelé Cheval de Prjevalski, identique aux peintures rupestres que l’on retrouve dans les grottes de Niaux, de Lascau et de bien d’autres.
Paradoxalement, le Taikhi, ce cheval « d’origine », tel que représenté sur les peintures rupestres, n’a jamais vraiment disparu des steppes de Mongolie, mais était en voie d’instinction, jusqu’à la réintroduction au début des années 2000, de sujets provenant d’Europe. 
Le cheval de Prjevalski est l'ancêtre des chevaux domestiques d'aujourd'hui, cependant, en tant qu'espèce, il n'a jamais été domestiqué et il est le dernier vrai cheval sauvage.
Le nom Prjevalski vient du colonel Nicolaï Prjevalski, un explorateur russe qui avait observé le cheval dans le désert de Gobi en 1879 et qui plus tard l'avait identifié comme une espèce inconnue des scientifiques occidentaux.


La « Fondation pour la préservation et la protection du cheval de Przewalski », créée aux Pays-Bas en 1977, amena les premiers animaux en Mongolie en 1992, dans le parc national de Hustai. Il y en a eu 84 relâchés jusqu'en 2004. Les animaux amenés en Mongolie ont d'abord suivi une assez longue acclimatation, dans de grands enclos, avant d'être définitivement relâchés. En 2008, cette population comptait 192 individus dans 24 harems et 3 étalons ont été transférés du parc national de Hustai vers Takhin Tal, dans le Gobi, en 2007 où il y avait un peu plus de 100 chevaux en liberté répartis en neuf groupes.
 
 
Fidèle à son ancêtre, le cheval Mongol ressemble à un double poney, d’environ 1,50 m au garrot, il est à la fois vénéré et utilisé comme animal de travail, les Mongols n’attribuent pas de nom aux chevaux mais le vocabulaire Mongol est incroyablement riche en termes désignant les chevaux, pour la couleur, le caractère, le gabarit, etc.…
De par son gabarit, le galop du cheval Mongol reste modéré mais il est capable de trotter de longues heures dans la steppe, il est taillé pour la randonnée y compris en condition difficile.
Aucuns chevaux ne sont ferrés en été, seuls des fers pour la glace sont utilisés en hiver dans certaines régions, comme autour du lac de Khuvsgul, où les chevaux sont aussi utilisés pour tracter des traineaux.
 
Les chevaux utilisés pour le bat, sont plus tranquilles et plus trapus, généralement ils sont chargés à 80-100 Kg.
Bien que le bat soit très utilisé en Mongolie, généralement, les mongols n’utilisent pas de sacs et accrochent directement la charge à leurs selles.
 
Malgré un passé riche en épopées équestres le matériel mongol reste globalement sobre et peu sophistiqué, mais la selle est restée très célèbre depuis la grande époque de l’empire Mongol.


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